La période post-covid a été un moment de relance véritable de l’économie togolaise qui avait besoin de renaître de ses cendres après le choc. Stimuler les investissements par des mesures socioéconomiques inclusives a été une des meilleures réactions des autorités togolaises, qui ont mis en confiance les opérateurs économiques. Le développement des activités économiques peut reprendre de plus belle.

L’adoption en novembre 2022 de la loi portant statut de la zone franche industrielle, est la dernière action en date, visant à innover avec une batterie d’avantages pour les investisseurs, et devant permettre l’amélioration du climat des affaires. Cette mesure avait pour seule finalité, la création d’emplois pour la frange jeune de la population togolaise.

Pour ce secteur de la zone franche d’ailleurs plurielle, outre le secteur du textile, d’autres investisseurs ont trouvé pigeon dans l’agroalimentaire, les produits pharmaceutiques, etc. Ces derniers bénéficient aussi de plusieurs avantages d’ordres fiscaux et douaniers. Et l’opérationnalisation de l’Agence nationale de la promotion des investissements et de la zone franche (Api-ZF) leur est d’un grand atout. Elle permet d’exposer aux potentiels investisseurs les avantages que renferme cette zone afin de pouvoir les attirer.

Pas besoin de ressasser l’apport de la zone franche pour le Togo. Jusqu’en décembre, l’Api-ZF a indiqué qu’au moins 82 entreprises industrielles ou de services étaient opérationnelle dans la zone. Ceci pour un total capital de quelques 400 milliards de nos francs et 19 000 emplois créés.

Ces chiffres montrent à suffisance que la loi destinée aux entreprises œuvrant dans le domaine du textile, a permis de rehausser le niveau de l’industrie du textile dans le pays. Au plan fiscal, cette loi prévoit la stabilisation du taux d’impôt sur les sociétés, sur les dividendes et la patente de 10% à compter de la 9^ème année et pour le restant de la durée de vie de la société.  

D’autre part, lesdites sociétés sont exonérées de certaines catégories d’impôts, comme la taxe foncière (TH), l’impôt sur le revenu dû aux services d’assistance technique étrangère, les droits et taxes non expressément visés. Il est également accordé une réduction de 50% de tous droits et taxes de douane et de la TVA s’agissant des véhicules utilitaires.

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